Les supersportives Bugatti à Pebble Beach

Bugatti profite du Concours d'Élégance de Pebble Beach ce dimanche pour y faire défiler une parade des véhicules qui ont marqué l’histoire de l’entreprise, parmi lesquelles la fantastique Type 35 et la superlative Veyon Super Sport.

Lors des rassemblements automobiles « The Quail » vendredi, et « Pebble Beach Concours d’Elegance » dimanche, la marque de luxe française présentera deux modèles détenteurs de records : la Type 35, avec plus de 2 000 victoires et podiums, est le bolide le plus récompensé de tous les temps, tandis que la Veyron 16.4 Super Sport, qui atteint 431,072 km/h (268 mph), est le véhicule de série le plus rapide au monde. Elle seront accompagnées de deux autres stars de la marque de Molsheim, une Type 57SC Roadster et une Type 55 Super Sport Roadster.


Source et photos : Bugatti

Communiqué de presse :
Cette année, à l’occasion de la Monterey Car Week (du 10 au 16 août), Bugatti fait défiler des véhicules qui ont marqué l’histoire de l’entreprise. Lors des rassemblements automobiles « The Quail » vendredi, et « Pebble Beach Concours d’Elegance » dimanche, la marque de luxe française présentera deux modèles détenteurs de records : la Type 35, avec plus de 2 000 victoires et podiums, est le bolide le plus récompensé de tous les temps, tandis que la Veyron 16.4 Super Sport, qui atteint 431,072 km/h (268 mph), est le véhicule de série le plus rapide au monde. Ces vedettes seront ccompagnées de deux autres icônes de la tradition supersportive chère à Bugatti : une Type 57SC Roadster et une Type 55 Super Sport Roadster. Ce défilé réaffirme l’attachement du constructeur français aux idéaux du fondateur de l’entreprise Ettore Bugatti, intégrés aujourd’hui de manière plus moderne dans les valeurs de la marque, « Art, Forme et Technique ».
Fidèles à la tradition, tous les véhicules étincellent dans leur livrée bleue, couleur officielle de la France lors des traditionnelles courses automobiles. En outre, dans le cadre de son programme « Bugatti certified », Bugatti revendique son engagement à cultiver la réputation de pièce de collection et de valeur sûre que s’est forgée la Veyron.

« Pour rien au monde Bugatti ne manquerait la Monterey Car Week », affirme Wolfgang Dürheimer, PDG de Bugatti Automobiles S.A.S. « Chaque année, les véhicules Bugatti font partie des temps forts de ce rassemblement de voitures classiques les plus précieuses et les plus rares au monde. Nous y retrouvons de nombreux clients et admirateurs de notre marque. L’Amérique du Nord est en effet l’un de nos principaux marchés. »

Avec la vente de la 450e et dernière Veyron au début de l’année, Bugatti a refermé avec succès le premier chapitre de son histoire récente. En effet, avec la commercialisation il y a dix ans de cette voiture digne de tous les superlatifs, Bugatti a apporté au monde automobile bien d´avantage qu'un nouveau segment de véhicules. Jamais encore on n’avait vu une sportive de série déployant plus de 1 000 cv et dont la vitesse maximale dépassait les 400 km/h (248 mph). Aujourd’hui, Bugatti détient deux records du monde de vitesse : l’un pour le véhicule de série le plus rapide, avec 431,072 km/h, atteints en 2010, l’autre pour le roadster de série le plus rapide, avec 408,84 km/h (254 mph) en mode décapotable enregistrés en 2013. Le segment de marché ouvert par Bugatti était nouveau lui aussi : le prix d’entrée, fixé à 1 million d’euros, a fait sensation à l’époque. Récemment, le prix de vente moyen de la Veyron était de 2,3 millions d’euros.
« La Veyron est une fantastique success story dans le monde de l’automobile », résume le PDG de Bugatti. « Avec la vente des 450 véhicules, c’est un nouveau chapitre qui s’ouvre pour la Veyron ; nous allons l’accompagner de manière active grâce au programme « Bugatti certified ». Ce dernier nous permettra de tenir nos engagements vis-à-vis de la marque et de nos clients, en continuant de garantir la qualité Bugatti chez la Veyron, tout au long de son cycle de vie. »

Bugatti a lancé le programme « Bugatti Certified » en 2014 afin de proposer un service complet aux propriétaires de Veyron neuves ou d’occasion. Ce dernier comprend les mises à jour, le contrôle et la préparation techniques des véhicules, ainsi qu’une extension de garantie d’au moins un an. Grâce au cachet « Bugatti Certified », le propriétaire est assuré de l’état extérieur et technique irréprochable de son véhicule, tout en ayant la certitude de contribuer sur le long terme à une augmentation de la valeur.

Si la marque de luxe française vient défiler à Pebble Beach, c’est aussi pour se projeter dans l’avenir. « Bugatti y présente des ambassadrices extraordinaires de son impressionnante tradition de supersportives », indique M. Dürheimer. « Cette tradition, continuera à être perpétuer. »

« La prochaine Bugatti sera le nouvel archétype de la supersportive, elle redessinera les contours de ce segment », annonce-t-il. « La voiture constituera une référence à elle seule et affichera des caractéristiques et des performances aussi prodigieuses que son design. Notre objectif est de rester au sommet. »


Défilé Bugatti à Pebble Beach : une parade de haut vol
Type 57SC Corsica Roadster : l’un des roadsters les plus rapides de son temps

La Type 57SC Corsica Roadster (châssis 57531), présenté par Bugatti à Monterey constitue sans conteste un moment fort de son histoire. Ce modèle, carrossé en roadster 2 places par la maison française de renom Corsica, appartenait à Sir Malcolm Campbell, qui a contribué pour une large part au dessin de la carrosserie et a acheté la voiture le 22 avril 1937. Ce modèle, version sportive de la voiture de tourisme classique Type 57, a été présenté pour la première fois au public en 1935 sur le Salon de l’automobile à Paris. Son châssis a été raccourci de 32 cm et abaissé ; comme l'indique le « S » , pour « surbaissé », dans le nom du modèle. Le « C » signifie quant à lui « Compresseur ».

Jusqu’en 1938, seulement 43 exemplaires de la Type 57S, remplaçante de la Type 55 dont la dernière a été livrée en juillet 1935, ont été construites sur commande. La caractéristique la plus intéressante de la voiture était certainement son essieu arrière, passé à travers le châssis, contrairement à la version standard de la Type 57 où il était suspendu sous les longerons.

L’essieu avant présentait lui aussi une nouveauté : divisé en son milieu, il peut être considéré comme le prédécesseur de la suspension avant à roues indépendantes. La version S se distingue également du modèle standard au niveau de la propulsion, les moteurs 57S étant dotés d’un système de lubrification par carter sec. En lieu et place d’un allumage par batterie avec distributeur vertical, une magnéto Scintilla entraînée par l’arbre à cames gauche était logée dans le tablier d’auvent. En outre, le moteur de la Type 57S était davantage compressé (8,5:1 contre 6,7:1), ce qui lui conférait plus de puissance. Avec une cylindrée de 3 257 cm3 pour 5 500 tr/min, ce moteur déployait pas moins de 170 cv. Sa vitesse de pointe, environ 200 km/h, était particulièrement impressionnante pour un roadster à l’époque. Surnommée « Bluebird », cette voiture est depuis octobre 2002 la propriété d’un collectionneur californien.


Type 55 Super Sport Roadster: petite merveille d’accélération

Pendant ce week-end à Pebble Beach, Bugatti présente un autre véhicule : une Type 55 Super Sport Roadster (Châssis n° 55208). En 1931, la Type 55 a pris la relève de la Type 43 dans la catégorie des voitures de tourisme équipées d’un moteur de Grand Prix. Ettore Bugatti a associé le moteur relativement léger de la Type 51 au châssis très rigide de la Type 47, prévu pour un moteur lourd, rassemblant ainsi les éléments essentiels pour obtenir l’une des suspensions les mieux adaptées de Bugatti. Les freins et les roues de la 55 étaient identiques à ceux de la 51. La transmission, reprise de la Type 49, était toutefois équipée d’un nouveau boîtier doté de longs bras et monté sur les longerons, augmentant encore la rigidité du châssis.

La Type 55 présentait en outre une accélération prodigieuse, passant de 0 à 100 km/h en moins de 10 secondes. Avec son moteur 10 cylindres en ligne atteignant 5 500 tr/min, elle déploie fièrement 135 cv. Jusqu’à aujourd’hui, ce modèle allie à la perfection la performance d’une voiture de Grand Prix au confort luxueux d’un véhicule de tourisme. De 1932 à 1935, 38 exemplaires de la Type 55 ont été construits ; il en reste 28 à ce jour. Le châssis n° 55208 que l’on voit ici a été commandé en février 1932 par le concessionnaire Bugatti parisien Dominique Lamberjack, et livré en avril 1932. L’acheteur était un pilote amateur, Charles Brunet. Il s’est fait confectionner une carrosserie « roadster luxe » par Georges Gangloff pour participer à des courses. Depuis 2012, ce véhicule est détenu par le Mullin Automotive Museum à Oxnard, en Californie.


Type 35 : la voiture de course la plus victorieuse de l’histoire

La troisième star du défilé de Bugatti est une voiture de Grand Prix de première classe : une Type 35 de 1926. Avec plus de 2 000 victoires et podiums, la Type 35 est l’une des voitures les plus couronnées de l’histoire de l’automobile. Entre le milieu des années 1920 et les années 1930, elle a remporté toutes les courses importantes, dont cinq fois de suite le Targa Florio, autrefois le circuit le plus difficile au monde. Fidèle à l’adage « Race on Sunday, sell on Monday » (vainqueur le dimanche, vendeur le lundi), le fondateur de l’entreprise, Ettore Bugatti, vendait de nombreuses voitures à des clients fortunés juste après les week-ends de courses victorieuses. Cette idée valut au constructeur automobile installé à Molsheim son succès commercial : la Type 35 était en effet la seule voiture de l’époque à rouler sur circuits tout en ayant une autorisation de rouler sur route.

Ce modèle est propulsé par un moteur huit cylindres en ligne de 2,3 l et 120 cv. Son poids de 750 kg est parfaitement réparti à 50-50 % sur les deux axes, ce qui lui confère une dynamique considérable. Le modèle présenté à Monterey provient de la collection du constructeur.


Veyron 16.4 Super Sport : la voiture de série la plus rapide au monde

Bugatti présente également sa Veyron 16.4 Super Sport, le plus récent modèle de l’histoire des supersportives, achevé en 2011 au siège historique de l’entreprise à Molsheim. En 2010, la supersportive de 1 200 cv enregistrait le record du monde de vitesse pour une voiture de série, avec une vitesse de pointe de 431 072 km/h. Le record du bolide reste à ce jour invaincu. La  Veyron 16.4 Super Sport est la version à 1 200 cv de la Veyron 16.4 1 001 cv qui marqua en 2005 le début de la toute dernière success story de Bugatti. Seuls 450 exemplaires de la Veyron ont vu le jour, 300 coupés et 150 roadsters. Le dernier a été vendu au début de l'année. Aucun autre constructeur automobile n’a jusqu’à présent réussi à vendre un véhicule aussi extraordinaire à un tel ratio prix-nombre d’exemplaires.

À l’époque, le développement de la Veyron a constitué l’un des plus grands défis technologiques que l’industrie automobile ait connus. C’était la toute première voiture de série de plus de 1 000  cv à dépasser les 400 km/h et à passer du 0 au 100 km/h en moins de trois secondes… tout en vous conduisant à l’opéra confortablement et avec élégance. Dix ans après sa mise sur le marché, la Veyron reste, à tout point de vue, la voiture de tous les superlatifs. Le développement de la Veyron s’est en outre attaché à perpétuer la tradition esthétique chère à Ettore Bugatti. Avec succès : ses formes extérieures expriment avec modernité et naturel les caractéristiques classiques de la marque. La Veyron est à la fois un modèle de design automobile intemporel et une oeuvre d’art. Le véhicule que l’on voit ici a été prêté par un client des États-Unis.

Dernières actualités