Les 14 et 15 juin 2025, le célèbre circuit de la Sarthe vibrera au rythme des moteurs pour la 93e édition des 24 Heures du Mans. Ce rendez-vous emblématique du sport automobile mondial réunira les plus grands constructeurs et écuries d’endurance dans une course où performance, stratégie et fiabilité sont les maîtres mots. Plus de 60 voitures prendront le départ, réparties entre prototypes Hypercar et GT3, une nouveauté introduite cette saison par le règlement du FIA WEC.
Parmi les grands noms engagés, on retrouvera Ferrari, Toyota, Porsche, Peugeot ou encore Cadillac, chacun venant défendre ses chances dans une compétition de plus en plus serrée. L’édition 2025 sera également marquée par la présence d’un concurrent en catégorie Garage 56, destinée à accueillir un véhicule innovant hors classement. Cette année, un prototype électrique-hydrogène développé en partenariat avec Michelin et Symbio devrait faire sensation, incarnant la volonté de l’ACO de faire des 24 Heures du Mans un véritable laboratoire de l’innovation technologique.
Côté public, l’événement s’annonce comme un moment fort de l’année, avec plus de 300 000 spectateurs attendus. En plus de la course, les visiteurs pourront profiter de nombreuses animations : concerts, village exposants, parade des pilotes et séances de dédicaces rythmeront les journées. Les organisateurs promettent une expérience immersive pour petits et grands, avec une attention particulière portée à la mobilité verte et à l’accessibilité. Les billets sont déjà en vente sur le site officiel de l’Automobile Club de l’Ouest, et plusieurs tribunes affichent presque complet.
Enfin, cette édition 2025 revêt un caractère symbolique dans l’histoire de l’endurance moderne. À la veille du centenaire de la première victoire française aux 24 Heures (1925-2025), les équipes tricolores comme Alpine ou Peugeot nourrissent de grandes ambitions. Le retour du public dans des proportions records après la crise sanitaire confirme aussi l’engouement intact pour cette course mythique, entre légende, haute technologie et émotions mécaniques.