Version suprême de la DB5 de James Bond, la classique DB6 est dotée d'un empattement plus long de 7.6 cm et d'un arrière redessiné pour réduire la portance aérodynamique et obtenir une meilleur stabilité à haute vitesse. Elle fut lancée en 1966.
Fabriquée à la main en Grande-Bretagne, mais exhibant une carrosserie stylisée en Italie, la DB6 a été conçue pour foncer d'un continent à l'autre. Ne vous attendez pas à trouver une commande anti-patinage ou tout autre dispositif moderne d'aide à la conduite.
Cette voiture ne procure que le plaisir de conduire, primitif et macho. Tout cela garanti par une suspension arrière qui aurait pu être empruntée à un tracteur, avec son essieu moteur à ressorts hélicoïdaux positionnés par des bras tirés. La suspension avant est constituée de roues indépendantes à double triangulation sophistiquée, avec ressorts hélicoïdaux, amortisseurs télescopiques et barres stabilisatrice.
A vrai dire, la DB6 est une grosse voiture (1 550 kg). Seuls des pneus de 8.15 x 15 pouces montées sur des jantes 6 pouces à 72 rayons lui permettent de coller à la route. La direction assistée a été introduite en série en 1969 ainsi que des amortisseurs Armstrong Selectaride pouvant être raidis par l'intermédiaire d'un dispositif de réglage situé dans l'habitacle. Les freins sont tous à disques servo Girling, sans système antiblocage des roues. Les boîtes de vitesses proposées sont, au choix, une boîte manuelle à cinq rapports ou une boîte automatique à trois rapports.
En ligne droite et sans obstacle, la DB6 est plus rapide que la plupart des autres voitures modernes. Un moteur 4.0 Litres, à double arbre à cames et 6 cylindres en ligne surmontés de 3 carburateurs permet d'atteindre 325 ch à 5 750 tr/min. Lors d'un essai sur route, la DB6 a prouvé qu'elle peut passer de 0 à 100 km/h en 6.5 s et continuer ainsi jusqu'à 240 km/h.
Vous pouvez vous fier à James Bond: pour le plaisir pur, aucune voiture ne peut égaler l'Aston Martin.


71 exemplaires MK II produits de 1969 à 1970.