Première série fabriquée dans les ateliers Alpine à Dieppe, avant d'être fabriquée directement par Renault, avec les modifications portant sur la fiabilité moteur et sur le guidage du train avant qui s'imposaient sur cette première série. Elle reste cependant la vraie valeur "collector" par rapport à la "Phase 2"
Avec la sensation de puissance ( mais à peine 5 cv de plus !) et l'agrément de conduite qu'elle apportait, elle a très vite envoyé aux oubliettes la précédente et peu convaincante R5 Alpine Turbo avec son carburateur aspiré et son énorme turbo peu adapté et qui rendait la conduite "un peu imprévisible et délicate" ...
Malgré tout, on partait de très loin par rapport à la concurrence. Moteur des années 60 quasi identique à sa devancière, arbre à cames latéral et vieux carburateur !!! Pas de conduits en céramique ni de soupapes refroidit au sodium... La fiabilité reste précaire, la culasse, l' embrayage, la consommation excessive... Le diamètre des roues est ridicule pour une sportive de cette puissance (14 voire 15 pouces chez la concurrence). Et la rajout de 5 cv ne changera rien à l'affaire, face à l'arrivée d'une Peugeot 309 GTI 16s (158 cv), d'une Opel Kadett GSI 16v (156 cv) ou d'une Mazda 323 turbo (150 cv). L'avenir passera par les mécaniques multi-soupapes et injection...